Pie-IX (Francis Montillaud)
Point de mire (2025)
Fonte et ferblanterie d'aluminium
Programme d'intégration des arts à l'architecture du gouvernement du Québec
Emplacement : mezzanine et édicule ouest
Cette œuvre en deux volets commémore les Jeux olympiques tenus à Montréal à l’été 1976. Elle évoque l’essence même de la compétition, à savoir la visée des athlètes de décrocher une médaille. Aussi, les sculptures qui composent l’œuvre rappellent l’or, l’argent et le bronze, métaux précieux utilisés pour le couronnement des exploits athlétiques depuis l’ère moderne.
Le saviez-vous?
Les Jeux de 1976 ont réuni environ 9 000 athlètes et officiels, attiré plus de trois millions de spectateurs et rejoint plus d’un milliard de téléspectateurs sur la planète.
À propos de l’artiste
Né en 1979 à Lévis, Francis Montillaud est détenteur d’un baccalauréat en arts plastiques de l’Université Laval et d’une maîtrise en arts visuels et médiatiques de l’UQAM. Il a diffusé ses créations dans plusieurs galeries, centres d’artistes et événements au Québec, au Canada et en France. Sa pratique oscille entre l’installation, la sculpture et la vidéo.
L’œuvre Point de mire commémore les Jeux olympiques tenus à Montréal à l’été 1976. L’œuvre se décline en deux séries de sculptures : sur la mezzanine, trois couronnes suspendues aux ouvertures du plafond et pour l’édicule ouest, une intervention en relief composée d’un mur paramétrique et de trois médailles.
Les trois couronnes suspendues sont inspirées des couronnes d’olivier qui récompensaient le vainqueur de chaque épreuve durant les Jeux olympiques antiques, et qui ont fait place aux médailles à partir des Jeux olympiques modernes. Elles mettent aussi en valeur l’architecture vibrante et organique du Stade olympique, afin de rappeler l’histoire et la vocation de ce lieu exceptionnel et de l’inscrire dans le quotidien des voyageurs. Le mouvement circulaire et tourbillonnant des formes suggère l’idée du tour de force et de la performance sportive.
Les motifs sur les médailles ont été créés à partir des pictogrammes représentant les 21 disciplines des Jeux de 1976. Ces dessins figuratifs sont importants pour l’histoire des Jeux olympiques, car c’est à partir de 1976 qu’ils ont été utilisés pour la première fois. Quant au mur paramétrique, il a été conçu par la modélisation d’une grande forme organique dans laquelle s’incrustent les trois médailles, appuyant aussi l’idée du corps en mouvement des athlètes lors de leurs exploits.
Les procédés de fonderie s’inscrivent au cœur du projet. Rappelons que c’était la technique utilisée pour couler les toutes premières médailles. En fin de compte, ce projet s’inspire de la vision de l’architecte du Parc olympique de Montréal, Roger Taillibert, qui préconisait « l'art par les moyens de la technique. »