Le point sur la suspension du président du Syndicat d’entretien de la STM

Nouvelle

La Société de transport de Montréal (STM) a une politique de tolérance zéro en ce qui concerne l’intimidation ou la violence verbale envers ses employés. La Loi sur la santé et sécurité au travail exige également que la STM prenne toutes les mesures nécessaires pour protéger la santé et assurer la sécurité et l’intégrité de tous les travailleurs.

Montréal, le 27 janvier 2020 – La Société de transport de Montréal (STM) a une politique de tolérance zéro en ce qui concerne l’intimidation ou la violence verbale envers ses employés. La Loi sur la santé et sécurité au travail exige également que la STM prenne toutes les mesures nécessaires pour protéger la santé et assurer la sécurité et l’intégrité de tous les travailleurs. Cette politique s’applique à tous les employés de la STM, incluant le président du Syndicat d’entretien, M. Gleason Frenette.

Ce dernier ayant déjà reçu des avertissements écrits, la STM a donc pris la décision de suspendre M. Frenette, comme elle l’aurait fait pour n’importe quel employé dans de telles circonstances. Il est important de noter que cette suspension est liée à un geste posé par M. Frenette  et non à ses activités syndicales.

Par ailleurs, il est important de préciser que contrairement aux propos tenus par M. Frenette, la STM n’a pas l’intention de privatiser une portion de ses activités alors qu’elle peut compter sur des employés compétents, dévoués et expérimentés. L’entreprise a mis en place un plan d’action temporaire, qui inclut le recours à des fournisseurs privés, afin de venir à bout d’un retard cumulé dans l’entretien des bus. Ces mesures sont également nécessaires dans un contexte où la STM rénove ou agrandit plusieurs de ses installations d’entretien afin de se donner plus de capacité pour les décennies à venir. Le recours au privé pour certains types d’activité est d’ailleurs reconnu comme étant une bonne pratique dans l’industrie.

L’ensemble de ce plan d’action vise donc un seul objectif : garantir la disponibilité des bus afin de livrer le service promis. Il n’y a aucune coupure d’emploi, tous les employés d’entretien font leur quart de travail et ont accès à du temps supplémentaire. De plus, la STM est actuellement en embauche massive. Nous notons d’ailleurs une nette amélioration du nombre de bus disponibles depuis le déploiement de ce plan sans coût supplémentaire notable pour la STM.

La STM reconnaît le droit du président du Syndicat d’entretien d’exercer ses activités syndicales dans le respect de la convention collective en vigueur et des encadrements existants. Il dispose d’ailleurs de recours autres que l’intimidation ou la violence verbale pour faire valoir son point de vue.  La STM a d’ailleurs proposé au Syndicat un arbitrage en mode accéléré sur la question du recours au privé, ce que l’exécutif syndical a refusé.

En rénovant et en agrandissant ses installations, en recevant des nouveaux bus et des trains Azur et en modernisant ses pratiques d’entretien,  la STM fait entrer le réseau au 21e siècle. Il s’agit d’un défi colossal et des mesures exceptionnelles doivent être prises afin de réussir cette transition en livrant le service auquel les citoyens ont droit. La STM prend toutes les mesures nécessaires pour s’en assurer.