Dans une volonté de se rapprocher d’une entente avec la partie syndicale, la Société de transport de Montréal (STM) annonce qu’elle souhaite poursuivre les négociations avec un tiers et passer à la prochaine étape prévue à la Loi concernant le régime de négociation des conventions collectives et de règlement des différends dans le secteur municipal. Cette étape consiste à faire la demande pour la nomination d’un mandataire spécial.
Le mandat de 60 jours du médiateur s’est terminé hier, le 30 septembre, à 23 h 59, conformément au délai prévu par la loi. Le médiateur avait le pouvoir de proposer la prolongation de la médiation, mais ce dernier a jugé non opportun de le faire. La STM respecte ce choix.
« Après deux offres globales et des revers, il faut se rendre à l’évidence : nous sommes dans une impasse. Nous croyons que le recours à la prochaine étape prévue à la loi, pour continuer les négociations avec un autre tiers est la meilleure option pour avancer vers une résolution et éviter une autre grève, a mentionné Marie-Claude Léonard, directrice générale de la STM. Les derniers échanges n’offraient aucune avancée sur une partie des clauses normatives, demandait des contreparties énormes et même des reculs sur des éléments déjà convenus. À nos yeux, continuer la médiation au-delà du mandat initialement prévu ne permettrait pas de rapprocher les parties davantage. »
Si la demande est acceptée par le ministère, les parties seront tenues de collaborer pleinement avec
la solution proposée, tout en respectant les droits de négociation de chacun.