Le directeur général de la STM quittera ses fonctions le 2 avril

Communiqué

Le président du conseil d’administration de la Société de transport de Montréal, Éric Alan Caldwell, annonce le départ du directeur général, Luc Tremblay, au 2 avril prochain.

M. Tremblay a avisé le conseil d’administration aujourd’hui qu’il ne désirait pas renouveler son contrat qui venait à échéance le 31 décembre prochain. 2022 étant une année de préparation du prochain plan stratégique organisationnel 2030, qui définira les dix prochaines années, les parties ont convenu d’un départ le 2 avril prochain.

« Après 28 ans à la STM, dont près de sept ans et demi comme directeur général, M. Tremblay peut partir la tête haute avec le sentiment du devoir accompli. Travailleur infatigable, il aura mené la STM à travers plusieurs transformations importantes, en plus de la guider au cours de la pandémie.  Sous sa gouverne, la STM est parvenue à se doter d’une capacité d’exploitation sans précédent (arrivée des 300 bus, nouveaux trains Azur), à améliorer l’état de ses infrastructures et à augmenter significativement le niveau de satisfaction de sa clientèle, qui a grimpé de 12 points en cinq ans pour atteindre 76 %. Son attachement profond pour l’entreprise, sa passion contagieuse et son souci constant d’améliorer l’expérience client ont fait de lui un leader inspirant dont les qualités de gestionnaire étaient reconnues. Ses nombreux accomplissements forgeront le transport collectif pour les années à venir », a indiqué le président.

« La STM est une entreprise exceptionnelle, parmi les dix premières en importance au Québec, qui compte sur près de 11 000 employés dévoués, passionnés et hautement compétents. Je suis fier d’avoir fait partie de cette grande entreprise et je tiens à remercier chacun d’entre eux pour leurs efforts quotidiens. Au-delà de la crise sanitaire, il y a la crise environnementale qui perdure et pour laquelle il n’y a pas de vaccin. La STM doit jouer un rôle de premier plan dans la lutte aux GES et a présentement plusieurs leviers en main pour être le fer de lance en la matière. Il lui manque toutefois deux éléments fondamentaux pour débloquer son plein potentiel : une refonte du financement des transports collectifs et une gouvernance métropolitaine efficace. La structure de financement actuelle, qui date des années 90, est totalement déconnectée des nouveaux besoins pour notre secteur. Les ambitions pour les transports collectifs ne sont tout simplement plus en adéquation avec les ressources disponibles. En ce qui a trait à la gouvernance métropolitaine, elle est actuellement dysfonctionnelle à plusieurs égards et tarde à livrer les bénéfices qui devait y être associés, ce qui a pour effet de plomber l’essor du transport collectif dans la région. Il s’agit là des grands chantiers incontournables des prochaines années. S’ils sont couronnés de succès, la STM pourra aller encore plus loin et faire ce qu’elle fait de mieux depuis 160 ans : déplacer et transformer Montréal », a ajouté M. Tremblay.

Entré à la STM en 1994, Luc Tremblay a occupé tous les niveaux de gestion à la STM au sein de la Direction exécutive Finances, en plus d’en avoir été le trésorier de 2007 à 2014, année où il a été nommé directeur général.

Le conseil d’administration de la STM entamera un processus d’embauche afin de remplacer M. Tremblay.

Luc Tremblay, directeur général de la STM