La STM suspend une deuxième fois le président du Syndicat d’entretien

Communiqué

La STM suspend pour une durée de 25 jours le président du syndicat de l'entretien.

La Société de transport de Montréal (STM) a une politique de tolérance zéro en ce qui concerne l’intimidation ou la violence verbale envers ses employés. Cette politique s’applique à tous les employés de la STM, dont le président du Syndicat d’entretien, M. Gleason Frenette. Ce dernier ayant déjà reçu des avertissements écrits, incluant une suspension de 10 jours en janvier dernier, la STM a pris la décision de suspendre de nouveau M. Frenette, comme elle l’aurait fait pour n’importe quel employé dans de telles circonstances.

Cette décision est liée au non-respect des engagements pris par M. Frenette suite à sa suspension de janvier 2020, alors qu’il ne devait plus faire usage d’intimidation ou de violence verbale envers les employés. Une gradation de la mesure a été appliquée, passant de 10 jours en janvier à 25 jours aujourd’hui.

La STM reconnaît le droit du président du Syndicat d’entretien d’exercer ses activités syndicales dans le respect de la convention collective en vigueur et des encadrements existants. Il dispose d’ailleurs de recours autres que l’intimidation ou la violence verbale pour faire valoir son point de vue. La Loi sur la santé et sécurité au travail exige que la STM prenne toutes les mesures nécessaires pour protéger la santé et assurer la sécurité et l’intégrité de tous les travailleurs, incluant ses gestionnaires.

Certains employés d’entretien (et non l’ensemble) ont décidé de débrayer illégalement à la suite de cette suspension. Les débrayages sont circonscrits à quelques lieux de travail et les gestionnaires discutent avec les employés pour leur retour au travail. Certains employés ont d’ailleurs accepté de retourner à leurs postes au moment de la publication de ce communiqué (14 h – 16 avril).

Suite à cette action, la STM a fait parvenir une mise en demeure au Syndicat et fera rapidement appel au Tribunal administratif du travail.

Ce débrayage illégal ne concerne pas les chauffeurs et les opérateurs de métro.

Le service offert aux clients ne devrait pas être affecté.