Budget fédéral 2013 La STM réitère l’importance des investissements en transport collectif

Communiqué

Dans la foulée du dépôt du budget du gouvernement du Canada, la STM se réjouit du nouveau plan Chantiers Canada de dix ans, avec des investissements de plus de 53 G$ dédiés aux infrastructures provinciales et municipales, incluant le transport collectif.

Montréal, le 22 mars 2013 –  Dans la foulée du dépôt du budget du gouvernement du Canada, la Société de transport de Montréal (STM) se réjouit du nouveau plan Chantiers Canada de dix ans, avec des investissements de plus de 53 G$ dédiés aux infrastructures provinciales et municipales, incluant le transport collectif. En ce qui a trait au fonds de la taxe sur l’essence, la décision d’Ottawa d’indexer son transfert de 2 % par année à partir de 2014-2015 est une bonne nouvelle puisque le fonds progressera au rythme de l’inflation.

«L’ajout de nouvelles sommes d’argent au fonds Chantier Canada ainsi que l’indexation du Fonds de la taxe sur l’essence constituent un pas dans la bonne direction. Il faut maintenant que le gouvernement du Québec et la ville de Montréal prennent la décision d’investir un part importante de ces sommes en transport collectif. Actuellement, les ressources financières demeurent insuffisantes pour atteindre les objectifs de notre Plan stratégique 2020. L’ensemble des projets de maintien, de remplacement de véhicules et de développement de service inclus dans le Plan représente un investissement de l’ordre de 11,5 G$ d’ici 2020, dont près de 4 G$ ont déjà été ou sont en cours d’approbation. Plusieurs projets sont en voie de réalisation, mais beaucoup de chemin reste à faire. En effet, le maintien des actifs nécessite 3,2 G$ supplémentaires et quelque 4,2 G$ pour le développement des réseaux », a déclaré M. Michel Labrecque, président du conseil d’administration de la STM.

La STM s’engage à travailler étroitement avec ses partenaires qui se sont déjà engagés en faveur du transport collectif pour assurer un financement dédié, indexé et récurrent, qui répondra plus adéquatement aux demandes croissantes et justifiées de la clientèle actuelle et future de la région métropolitaine de Montréal. Ces investissements répondent en outre aux problèmes de congestion routière montréalais, qui coûtent à l’économie montréalaise quelque 3G$ par année, une préoccupation notamment soulignée par la Chambre de commerce du Montréal métropolitain.

« La congestion routière grandissante fait perdre des milliards de dollars à l’économie québécoise et nuit à la qualité de vie de tous les habitants de la métropole. Ce n’est pas en élargissant les autoroutes ou en construisant de nouvelles infrastructures routières que nous allons résoudre le problème, alors que nous peinons à trouver le financement pour réparer et entretenir le réseau actuel. De toute façon, cette solution passéiste a donné les résultats contraires en favorisant l’étalement urbain, la motorisation à outrance et la congestion. Il faut plutôt accroître l’offre de transport collectif sur les plans quantitatif et qualitatif pour répondre aux besoins de mobilité d’une partie des auto-solistes actuels et effectuer un transfert modal qui stabilisera, voire diminuera la congestion routière. Il s’agit d’une vraie solution gagnant-gagnant tant pour les automobilistes que pour les clients du transport collectif », a conclu M. Labrecque.

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