La STM salue l’initiative du gouvernement du Québec quant à l’électrification du transport collectif

Communiqué

Montréal, le 7 avril 2011 –  Le président du conseil d’administration de la Société de transport de Montréal (STM), M. Michel Labrecque, salue l’annonce du Plan d’action 2011-2020 sur les véhicules électriques du gouvernement du Québec en matière d’électrification du transport collectif. «L’ambition de recourir aux modes électriques pour assurer 95 % des déplacements en transport collectif d’ici à 2030, va certainement contribuer à l’atteinte de l’objectif de réduction d’émissions de gaz à effet de serre (GES) et diminuer notre dépendance au pétrole. Nous adhérons à la volonté du gouvernement d’intégrer ce volet dans le cadre du redéploiement de la Politique québécoise du transport collectif et de soutenir les sociétés de transport dans leurs rôles de vigie technologique, d’évaluation de projets de démonstration et de mise en service», a déclaré M. Labrecque.

Cette nouvelle initiative du gouvernement du Québec permettra à la STM de poursuivre ses efforts en vue d’augmenter son offre de service ainsi que l’achalandage, tout en favorisant l’électrification complète de son réseau de métro et de bus, tel que prévu dans son Plan stratégique 2020. En effet, la STM est actuellement responsable de 0,2 % des émissions de GES au Québec, en plus d’éviter aux clients du transport collectif des émissions de plus de 660 000 tonnes par année. À compter de 2025, la STM a l’intention d’acquérir uniquement des bus à zéro émission, ce qui représente plusieurs avantages au plan du développement durable. Parmi ceux-ci mentionnons une réduction substantielle des émissions de GES et des autres contaminants atmosphériques, le recours à une source d’énergie renouvelable, l’hydroélectricité ainsi que l’amélioration de l’efficacité énergétique.

«Au cours des dernières années, la STM a toujours fait preuve d’innovation en investissant dans des projets de démonstration de nouvelles technologies et a commencé à acquérir des bus hydrides (électricité et diesel) en 2008 (8 bus), soit une technologie de transition comme dans l’industrie de l’automobile. À l’économie de carburant de 30 % correspond une réduction proportionnelle des émissions de GES et des contaminants atmosphériques. La STM veut poursuivre dans cette voie pour appuyer le gouvernement dans son projet spécifique d’électrifier le transport collectif. À cet effet, elle acquerra uniquement des bus hydrides (électricité et diesel) à compter de 2013. Ainsi, le dernier bus à propulsion diesel, sera mis au rancart en 2028», a tenu à préciser M. Labrecque.

La STM s’intéresse également à la technologie du biberonnage, qui consiste à alimenter les bus en électricité au moyen de dispositifs installés à certains arrêts. Ces dispositifs permettraient aux bus de parcourir de longues distances avant de devoir recharger complètement leur batterie. L’entreprise prévoit réaliser dès 2011, en collaboration avec Hydro-Québec, un projet de démonstration de cette technologie. De plus, en partenariat avec la Ville de Montréal et Hydro-Québec, la STM prévoit implanter un réseau réduit de trolleybus afin de mieux évaluer ce mode de transport. Elle voudrait notamment comparer les coûts d’exploitation et d’entretien à ceux des bus et en mesurer les impacts sur le service à la clientèle .

« Avec près de 390 millions de déplacements en 2010 représentant une croissance de 1,5 % par rapport à 2009, la Société a ainsi permis d’éviter l’émission de l’équivalent de quelque 509 000 tonnes de CO2. Même si le bilan GES du transport collectif montréalais est excellent, notamment grâce à son métro qui fonctionne à zéro émission en étant 100 % électrique depuis 1966, la Société entend poursuivre des efforts constants pour diminuer ses propres émissions de GES », a conclu Michel Labrecque.

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