Selon le balisage international du collège impérial de Londres Le métro de Montréal est le plus productif au monde

Communiqué

Selon le balisage international du collège impérial de Londres
Le métro de Montréal est le plus productif au monde

Montréal, le 25 novembre 2009 –  Dans le cadre du dévoilement des résultats annuels du balisage auprès de 27 métros dans le monde, réalisé par le Collège impérial de Londres pour l’année 2008, la Société de transport de Montréal (STM) a appris que la performance de son réseau du métro continue de s’améliorer année après année.

En effet, selon M. Richard J. Anderson, directeur du Railway and Transport Strategy Centre, au Collège impérial de Londres, « la STM se distingue de ses pairs à plusieurs égards et ce, malgré le fait que ses voitures de métro soient parmi les plus vieilles au monde. D’une part, la STM se classe en première position en ce qui a trait à la productivité de la main-d’œuvre, qui est la plus élevée en termes de kilomètre-voiture et ce, à de très faibles coûts d’exploitation. D’autre part, le matériel roulant continue d’afficher un bon taux de fiabilité, ce qui permet à la STM de livrer un service de qualité à sa clientèle. Le métro de Montréal est en outre considéré comme dégageant l’une des empreintes de carbone les plus basses au monde. Par contre, la elle doit poursuivre ses efforts pour développer de nouveaux outils d’information à la clientèle en temps réel, pour augmenter ses revenus commerciaux et pour accroître la formation à ses employés. »

« Notre participation au sein du groupe de travail NOVA répond à un objectif d’amélioration continue. Membre depuis 2000, nous avons su tirer profit des échanges avec les autres métros dans le monde sur les façons de faire et les défis à relever. C’est d’ailleurs ce qui nous a permis d’accroître constamment notre efficacité pour offrir un service optimal à la clientèle», a déclaré M. Yves Devin, directeur général de la STM.

« Depuis 2000, grâce à différentes mesures mises en place, la STM offre 31 % plus de service, sa productivité s’est accrue de 16 % et le nombre de pannes a diminué de 24 % » , a ajouté M. Carl Desrosiers, directeur exécutif – Exploitation de la STM.

Chapeauté par le Collège impérial de Londres, NOVA est un groupe de travail regroupant les réseaux de métros effectuant moins de 500 millions de déplacements par année. Il réalise un balisage international annuel pour faire émerger les meilleures pratiques dans l’industrie. Ce forum permet notamment de partager les connaissances, de participer à des études et d’identifier des tendances par l’entremise d’un système de performance clé (Key Performance Indicators - KPI). Parmi ceux-ci, mentionnons l’offre et la qualité du service, l’innovation, les finances, les processus internes pour assurer la fiabilité et l’efficacité opérationnelles ainsi que la sécurité et l’environnement.

« Pour la STM, les bénéfices liés à cette association au Collège impérial de Londres et à l’exercice de balisage annuel sont multiples. À titre d’exemple, nous nous sommes inspirés des meilleures pratiques en termes d’équipement et de maintenance pour préparer le devis des nouvelles voitures de métro. Nous avons également profité de cette association pour augmenter notre capacité de transport avec le réaménagement des MR-73, ainsi que diminuer le nombre de trains immobiles et assurer un meilleur contrôle de la perception avec l’implantation de la carte OPUS », a expliqué M. Desrosiers.

« Lorsque comparé aux autres réseaux de métros dans le monde, celui de la STM offre un excellent rapport qualité-prix », a ajouté M. Anderson. À cet effet, rappelons que les tarifs de la STM sont toujours parmi les plus bas au monde.

« Au cours des prochaines années, notre défi sera de continuer à exercer une bonne gestion de nos actifs avec l’appui financier du gouvernement du Québec et de la Ville de Montréal. Dans un contexte où nous devons remplacer notre matériel roulant et rénover nos infrastructures, l’amélioration de notre performance est plus que jamais un incontournable pour maintenir notre niveau de productivité et notre fiabilité. Le balisage international constitue un moyen privilégié pour y parvenir », a conclu M. Devin.

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