Mes alertes Grille tarifaire 2009 de la STM
Des tarifs attrayants
pour soutenir la hausse de l’achalandage
Montréal, le 20 novembre 2008 – Le conseil d’administration de la STM a approuvé la grille de ses tarifs 2009 selon une orientation favorisant la croissance de l’achalandage. Ainsi, il a convenu de geler le tarif unitaire au même prix qu’en 2007, de maintenir à 2 $ le prix unitaire du billet à l’achat de 10 billets sur OPUS, d’introduire la gratuité, les samedis, dimanches et jours fériés, pour les enfants de moins de 12 ans qui voyagent avec un adulte détenant un titre valide et d’indexer le prix de la CAM, une augmentation de 7¢ par jour. Selon M. Claude Trudel, président du conseil d’administration, «ce virage démontre bien la volonté de la STM d’attirer plus de gens dans son réseau et ce, conformément aux objectifs de la Politique québécoise de transport collectif qui vise une augmentation de 8 % de l’achalandage d’ici à 2011. En diversifiant ses produits tarifaires, la STM va inciter davantage les gens à utiliser ses services, une stratégie innovatrice qui lui permettra de les fidéliser». 10 billets sur OPUS pour 20 $ : au même prix unitaire que 2008 Sorties en famille : jusqu’à 5 enfants gratuitement! Une stratégie tarifaire avantageuse «Grâce à une saine gestion, à nos stratégies financières innovatrices (SWAP de pétrole) et aux efforts soutenus de rationalisation de nos dépenses d’exploitation, nous avons réussi à geler certains tarifs, à introduire de nouveaux produits tarifaires et à limiter la hausse des abonnements à un bas niveau», a soutenu M. Trudel. Cette gestion rigoureuse, rappelons-le, a d’ailleurs été reconnue par la firme Standard & Poor’s qui accorde à la STM la cote de crédit A+ depuis plusieurs années. Une croissance exceptionnelle : 15 M de déplacements de plus On va se voir encore plus souvent en 2009 Le moins cher et le plus utilisé au Canada L’urgence d’obtenir de nouvelles sources de financement Le Budget 2009 et le PTI 2009-2010-2011 sont maintenant disponibles sur le site Internet de la STM en Pour consulter la Grille tarifaire 2009 cliquez ici. MM. Claude Trudel et Marvin Rotrand sont disponibles pour entrevue.
La STM introduit un nouveau produit qui lui permet de geler le prix unitaire à 2 $. Il s’agit des 10 billets au prix de 20 $ (tarif ordinaire) et de 10,75 $ (tarif réduit) sur une carte OPUS. Cette initiative a été mise en place dans le but de fidéliser les clients occasionnels et de favoriser un transfert vers la carte à puce qui compte de plus en plus de détenteurs. En effet, près de 400 000 personnes se la sont procurée jusqu’à maintenant et cet engouement ne cesse de croître.
Parmi les nouveautés, citons également le programme «Sorties en famille» grâce auquel un adulte muni d’un titre de transport accepté dans le réseau de la STM pourra voyager, sans frais supplémentaires, avec un maximum de cinq enfants de moins de 12 ans, les samedis, dimanches et jours fériés. Cette mesure entrera en vigueur à compter du 6 décembre prochain. Ce programme sera assorti, dès janvier 2009, de réductions sur les prix d’entrée des principaux points d’intérêt de Montréal grâce aux différents partenariats que la STM a négociés afin que sa clientèle familiale puisse profiter d’avantages préférentiels.
Conformément à l’orientation retenue depuis quelques années, les titres mensuels augmentent en fonction du taux moyen des indices des prix à la consommation (IPC) et des prix au transport (IPT) qui s’établit à 3,3 %. Ainsi, dès le 1er janvier 2009, la CAM passera à 68,50 $, une hausse de 2,25 $ et celle à tarif réduit, à 37 $, une hausse de 1 $. Le paiement en espèces demeurera le même qu’en 2007-2008, soit 2,75 $ (tarif ordinaire) et 1,75 $ (tarif réduit). Le prix des 6 billets a été fixé à 12,75 $ (+ 75 ¢), ce qui revient à 2,13 $ l’unité, et à 6,75 $ pour le tarif réduit (+ 25 ¢).
«Grâce aux investissements des gouvernements fédéral, provincial et de l’agglomération de Montréal, la STM poursuit sa croissance. En effet, l’achalandage a augmenté de 4 %, et nos évaluations nous laissent croire que nous terminerons l’année avec une hausse de 15 millions de déplacements, un résultat exceptionnel. Dans ce contexte, la STM doit maintenir ses programmes d’amélioration de service et de modernisation de son réseau. C’est pourquoi elle doit assumer un accroissement de ses dépenses en investissements», a expliqué M. Trudel.
Dès janvier 2009, la STM va bonifier le service en pointe sur les 26 lignes de bus les plus achalandées de son réseau (+ 70 000 heures), lesquelles desservent 55 % de la clientèle. D’autres améliorations sont prévues tout au long de l’année, si bien qu’au total, ce sont 350 000 heures de service qui auront été ajoutées au réseau des bus depuis 2007. Comme le métro roule déjà à pleine capacité en pointe, il parcourra 1,5 million de kilomètres de plus hors pointe, soit une augmentation de 2 % par rapport à 2008.
«Avec les ajouts de service réalisés en 2008 et les améliorations que nous apporterons en 2009 dans notre réseau bus-métro, nous considérons que les clients en ont plus pour leur argent. D’ailleurs, selon une étude publiée en octobre dernier par l’Institut Fraser, c’est au Québec que le transport collectif est le plus performant au Canada, c’est-à-dire qu’il est le moins cher et le plus utilisé. Il nous semble évident que la STM y contribue directement, puisqu’elle assure 70 % des déplacements effectués en transport en commun au Québec», a ajouté M. Trudel.
Le Budget 2009 de la STM passe le milliard de dollars. L’offre de service améliorée, l’indexation des salaires de 2 % prévue dans les conventions collectives, les investissements requis pour assurer la fiabilité et la qualité des services et la hausse du coût de l’énergie constituent les principaux facteurs de cette augmentation. Malgré les efforts de réinvestissement dans le transport en commun, ce budget anticipe un manque à gagner de 38 M$, ce qui rappelle une fois de plus l’urgence pour la STM d’obtenir des sources de financement stables et récurrentes afin de compenser la hausse des coûts d’investissements et d’améliorations de service qu’elle doit assumer malgré une gestion serrée de ses dépenses.
– 30 –
