La STM demande aux gouvernements des dispositions fiscales afin dencourager lutilisation
du transport en commun
Montréal, le 22 janvier 2003 Les membres du conseil dadministration de la Société de transport de Montréal ont approuvé une résolution demandant aux gouvernements du Québec et du Canada dintroduire des mesures fiscales, pour les individus et pour les entreprises, afin dencourager lutilisation du transport en commun.
En effet, depuis 1995, la STM appuie les démarches initiées par l et la Fédération des municipalités du Canada afin dobtenir des exemptions dimpôt comme cela existe dans le cas de lautomobile pour les stationnements fournis par lemployeur, entre autres. À ce jour, malgré les appuis des députés de tous les partis, malgré les enquêtes démontrant que les avantages économiques lemporteraient amplement sur les coûts et malgré le fait que des mesures semblables ont été mises en place avec succès aux États-Unis, les gouvernements sabstiennent dintervenir.
Les enquêtes de 1998 démontrent que le transport en commun dans la grande région de Montréal a perdu 17 % de ses parts de marché au profit de lautomobile qui ne cesse de gagner du terrain. Selon M. Marvin Rotrand, vice-président du conseil, " il faut agir dès maintenant pour freiner cette tendance. Nous sommes convaincus que si les gouvernements adoptaient des mesures fiscales qui accorderaient des crédits dimpôts aux entreprises ou aux personnes qui font le choix du transport en commun, ils bénéficieraient de retombées importantes reliées à la réduction de gaz à effet de serre, à une diminution de la congestion routière et de ses conséquences, à une réduction des dépenses dans la construction et lentretien des routes, bref à lamélioration de la qualité de vie des citoyens. En effet, lanalyse réalisée pour la révèle que les avantages découlant de lexemption fiscale (comprenant les économies reliées à la construction routière, au stationnement et à la congestion) seraient au moins 3 à 7 fois supérieure aux coûts. Voilà des raisons suffisantes pour inciter les gouvernements à modifier leur loi sur limpôt. Cest un choix qui simpose et qui participe à la réalisation des engagements du protocole de Kyoto ", a conclu M. Rotrand.
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