Au-delà des perceptions
Une carrière en génie à la STM, c’est possible. C’est même souhaitable si l’on se fie au portrait que nous dressent deux ingénieures industrielles. L’une, Geneviève d’Auteuil, cumule 15 années d’expérience au sein de l’entreprise. L’autre, Carine Quirion, a découvert la STM il y a deux ans. Elles nous parlent des défis qui habitent leur quotidien et de ce qu’elles entrevoient pour l’avenir.
Au départ, aucune de nos deux ingénieures n’avait songé à postuler à la STM. « L’entreprise où je travaillais allait moins bien », se remémore Geneviève d’Auteuil. « Une amie m’a parlé de la STM et j’ai soumis ma candidature ». Quant à Carine, elle travaillait dans le milieu de la consultation. « J’avais besoin de stabilité, dit-elle, mais j’avais une opinion négative de l’entreprise. J’imaginais une grosse boîte statique. » Pourtant, les deux s’accordent aujourd’hui pour dire que les projets ne manquent pas et que l’univers du métro est plutôt fascinant. « Bien des gens ne voient pas tout le travail d’ingénierie nécessaire pour opérer le métro et plusieurs croient qu’il n’y a même pas de service d’ingénierie à la STM » explique Mme d’Auteuil.
En fait, le métro c’est un monde à part. « Il n’y a qu’un seul métro au Québec et l’organisation du travail pour le faire fonctionner est unique ». Aussi, pour transporter plus de 600 000 clients quotidiennement à bon port, ça prend du talent. En ingénierie bien sûr, mais aussi dans une foule d’autres domaines. « On travaille en équipe multidisciplinaire, précise Mme d’Auteuil, car les projets que nous concrétisons ont énormément d’impacts. Nous n’avons donc pas le droit à l’erreur. » Lorsque l’on débute, cette façon de faire peut être déstabilisante, car il faut savoir aller au-delà de la solution strictement technique pour intégrer les notions d’accessibilité, de service à la clientèle, de communication, etc. « Avec la pratique, on apprend à développer une meilleure vue d’ensemble et à intégrer les préoccupations de divers secteurs de l’entreprise » ajoute Mme Quirion.
Quant aux projets, ils ne manquent pas. L’entreprise est présentement dans une phase de renouvellement de ses actifs. « Il y a beaucoup d’effervescence et certains projets que nous entreprendrons seront marquants et auront une durée de vie qui s’étendra sur plusieurs années» explique Mme d’Auteuil. Nos deux ingénieures industrielles ne sont donc pas inquiètes de manquer de travail et invitent les ingénieurs de toutes spécialités à découvrir ce que peut leur offrir cette entreprise. « Pour ma part, indique Carine Quirion, j’ai l’intention de poursuivre ma carrière à la STM. L’entreprise m’offre de nombreuses possibilités de cheminement et j’ai bien l’intention d’en profiter ».