2000 : Une bonne année pour le métro!
Augmentation de lachalandage
Diminution de la criminalité et des graffitis
Fiabilité du service qui dépasse lobjectif prévu
Montréal, le 7 mars 2001 - Le directeur général de la STCUM,
M. Jacques Fortin, a présenté aujourdhui les résultats 2000 du Réseau du métro qui montrent une augmentation de 1,6 % de lachalandage, une diminution de 23 % de la criminalité dans le réseau souterrain et un taux de fiabilité de service qui atteint 97,6 %!
Hausse de lachalandage
Le métro a assuré 3,3 millions de déplacements de plus quen 1999, lachalandage étant passé de 205,9 M à 209,2 M en 2000. La ligne 1-verte est la plus achalandée (81,1 M de déplacements), suivie de la ligne 2-orange qui, avec ses 79,3 M de déplacements a enregistré une hausse de 3,1 %. La ligne bleue a poursuivi sa croissance, en enregistrant la plus forte augmentation, soit 3,9 % de déplacements de plus quen 1999.
Baisse de la criminalité de 23 %
La baisse de 23 % de la criminalité dans le réseau du métro constitue une autre bonne nouvelle pour la STCUM. En effet, 1 772 crimes ont été commis contre la personne en 2000, comparativement à 2 316 en 1999. Selon M. Fortin, " cette baisse est attribuable notamment aux efforts de sensibilisation et de prévention qui ont été déployés par le Service de la surveillance, et à la création, en août 2000, dune unité de coordination entre ce service et le SPCUM grâce à laquelle nous pouvons intervenir plus efficacement dans le réseau ".
Baisse de 48 % des surfaces graffitées
Autre bonne nouvelle, la surface graffitée dans le métro a diminué sensiblement, passant de 3 700 m2 en 1999 à 1 950 m2 en 2000, une diminution de 48 %. " On se souviendra que pour endiguer ce problème et réagir rapidement aux actes des vandales qui avaient pris dassaut certaines stations de métro, la STCUM avait mis en place un plan daction pour tenter de dissuader les graffiteurs et pour nettoyer le réseau. Il faut admettre que, bien que nous nayons pas enrayé le phénomène, nos efforts ont porté fruit ", a expliqué M. Fortin.
Augmentation de 3,3 % du nombre darrêts de service
Les résultats 2000 du Réseau du métro indiquent également que le nombre darrêts de service de plus de 5 minutes a augmenté de 3,3 %, passant de 855 à 883.
Les portes des voitures MR-63, qui datent des années 1960 et qui sont devenues plus fragiles avec le temps, constituent la principale cause des pannes. Ces portes présentent des problèmes de vieillissement, problèmes que la STCUM est en train de résoudre en remplaçant différentes pièces maîtresses. La deuxième cause darrêt de service est imputable à la clientèle qui, volontairement ou involontairement, bloque les mécanismes de fermeture des portes, ce qui a comme conséquence daugmenter le temps darrêt du train en station. Pour que ce dernier puisse repartir, il arrive souvent quun employé doive se rendre sur place pour faire les manoeuvres nécessaires.
" Lannée dernière, les portes retenues ont provoqué linterruption du métro pendant plus 890 minutes (plus de 14 heures) et ont rallongé de plus de 7 minutes les déplacements denviron 900 000 clients. Voilà pourquoi la STCUM multiplie ses efforts afin de sensibiliser les voyageurs sur limportance de ne pas entraver la fermeture des portes ", a précisé M. Fortin.
Parmi les autres causes darrêts de service figurent les équipements fixes qui servent notamment à lalimentation, aux télécommunications et à la ventilation. Comme un grand nombre de ceux-ci sont dorigine et datent de plus de 35 ans, ils sont plus fragiles quils ne létaient. La STCUM prépare un important programme de remplacement et de rénovation de ces équipements qui devra être soumis prochainement au gouvernement du Québec pour fins de subvention.
Plus vieux mais plus fiable!
" Le métro accuse 27 % moins de retards quil y a cinq ou dix ans. Malgré le fait quil prenne de lâge, il demeure un moyen de transport des plus fiables. En effet, 97,6 % des clients qui lont emprunté en 2000 se sont rendus à destination avec moins de 5 minutes de retard. Quel véhicule pourrait faire mieux? ", a conclu M. Fortin.