Montréal, le 6 septembre 2001 ; Le directeur général de la STCUM, M. Jacques Fortin, a fait le point cet après-midi sur l;inci

Press release

Incident à Berri-UQAM, le 2 septembre 2001
Le plan d’urgence de la STCUM a très bien fonctionné

Montréal, le 6 septembre 2001 – Le directeur général de la STCUM, M. Jacques Fortin, a fait le point cet après-midi sur l’incident qui s’est produit à la station Berri-UQAM, le dimanche 2 septembre dernier. Il était accompagné de M. Carl Desrosiers, chef de l’exploitation au Réseau du métro, de M. Michel Champagne, chef de la Division de l’organisation des secours du Service de prévention des incendies de Montréal (SPIM), de M. Jacques Lelièvre, inspecteur au Bureau de la gestion opérationnelle au Service de police de la CUM (SPCUM) et de M. Raynald Simard, directeur des services pré-hospitaliers d’Urgences-Santé.

Une évacuation en 12 minutes 30 secondes
M. Fortin a d’abord souligné la rapidité d’intervention de la STCUM en signalant qu’une minute à peine après le signalement du changeur, la ventilation a été activée dans le corridor Émilie-Gamelin (à 23 h 28) afin, d’abord, de diluer puis d’expulser les gaz en présence et ce, dans le but de permettre une évacuation plus sécuritaire. Une minute plus tard, soit à 23 h 29, la fumée était complètement dissipée. Durant ce temps, les responsables du Centre de contrôle mettaient en œuvre le plan d’urgence, si bien que 12 minutes 30 secondes plus tard, l’évacuation de la station était complétée. Des personnes ont été incommodées par la fumée, mais aucun accident n’a été signalé.

Un plan d’urgence efficace
"À la lumière de ces faits, force est d’admettre que le plan d’urgence de la STCUM est non seulement adéquat mais qu’il est efficace. Ce plan a fait l’objet de simulations et est revalidé régulièrement avec les instances concernées. La STCUM évalue cinq fois par année différents volets qui touchent la sécurité et une fois aux trois ans, un organisme externe et neutre – l’American Public Transit Association – vient faire un audit dans le métro. En mars 2001, nous avons reçu le rapport de l’évaluation faite en 2000 dont voici la conclusion : "le programme de sécurité du métro de la STCUM est un grand succès; il s’inscrit parmi les meilleurs en Amérique du Nord; on y a développé plusieurs des meilleures pratiques de l’industrie du transport en commun", d’ajouter M. Fortin.

Un excellent travail
M. Fortin a rappelé que la mise en œuvre du plan d’urgence est une activité humaine. "Ce sont, en effet, des hommes et des femmes qui le réalisent. Je peux vous dire que je suis particulièrement fier du travail des employés de la STCUM qui ont agi avec rapidité, efficacité et professionnalisme. Ils ont fait un excellent travail en peu de temps. Il en est de même des différents intervenants et experts qui étaient sur place."

"Si, au cours de l’enquête, nous constatons que des améliorations pourraient être apportées quant à l’application de notre plan, soyez assurés que nous les ferons. D’ici là, nous poursuivrons nos démarches pour moderniser les équipements fixes du métro (un programme évalué à 311 M$) et doter le réseau souterrain d’un système de sonorisation plus adéquat. Les discussions avec le gouvernement du Québec, qui subventionne 75 % des coûts, vont bon train et nous sommes confiants que nous recevrons les approbations nécessaires prochainement", de conclure M. Fortin.